88 - Projets de l'NERJ

Publié le par JMO

Dimanche 18 mars 2007

88 - Projets de l'NERJ

Jigoro KANO

          Le développement de l'NERJ ne laisse pas tout le monde indifférent. La modalité de notre action est conforme à l'esprit du fondateur du Judo, JIGORO KANO.

          Nous faisons en sorte d'améliorer en permanence  la qualité de nos actions afin d'être toujours plus efficaces. Car le Judo est un sport de combat dans lequel,  la victoire est recherchée dans un affrontement, mais en tenant toujours compte de la manière de gagner. Que le combat soit loyal.

          Si un adversaire court plus vite que moi, je ne vais pas lui faire un croc-en-jambe. J'améliore au mieux ma performance, et s'il gagne, c'est qu'il aura été le meilleur.

           Cette loyauté doit également être de rigueur dans les relations inter-clubs.  Ainsi, s'il arrive que des élèves de l'NERJ  partent dans d'autres clubs, c'est qu'ils ont leur raison et il n'y a pas lieu de leur en tenir grief.  Cela est arrivé, et la réciproque est vraie.

           La prise de la licence auprès de la Fédération n'est en aucun cas un titre de propriété pour un Club. Nous avons toujours respecté le choix de nos élèves, et n'en voulons pas pour autant aux clubs qui en ont bénéficié.

          Aujourdhui notre objectif immédiat est simple. Nous cherchons à offrir au jeune professeur Yohann RUELLE la succession progressive de Jean Michel OUDINE.  Mais il est demandeur d'emploi et nous aimerions pouvoir  lui donner le moyen de gagner sa vie, dans le cadre d'un trente cinq heures au Club.

          Malheureusement,  le Dojo Municipal de l'Ecole Bonpland n'offre plus guère actuellement de possibilités d'augmenter le nombre de cours.

          En effet, bien qu'équipé d'un matériel spécifique judo, il est utilisé à d'autres fins. Et si quelques créneaux horaires restent libres, ils ne correspondent pas tous à la demande de nos adhérents.

           Ainsi, la perspective que des enfants adolescents puissent venir s'entraîner de 20h30 à 22 heures (un des créneaux qui nous a été proposé) déplaît à beaucoup de parents.

             Cela peut-être valable pour des cours occasionnels, "sur demande", comme c'est pratiqué par d'autres associations ! Mais ce n'est pas notre cas : nous n'assurons pas de cours particuliers puisque la salle est  municipale.

            Cependant, l'effectif du Club augmente. Et à la rentrée prochaine, les deux soirs et un après midi par semaine qui nous sont attribués, seront effectivement bien remplis !

           Difficile aussi de trouver d'autres salles libres dont l'équipement  permet l'enseignement du JUDO.  Et puis, les tapis de Judo sont si onéreux, les règles de techniques et de sécurité si contraignantes !

          Pourtant, le club souhaiterait pouvoir prendre à sa charge la plus grande partie du salaire de son jeune professeur. Les anciens cadres sont même prêts à continuer leur bénévolat, afin que Yohann puisse faire vivre sa famille, sans être exploité. Pour cette raison nous lançons un appel aux pouvoirs publics.

          Depuis que nous existons, nous avons oeuvré comme il fallait. Nous avons créé une association répondant aux exigences de la vie associative. Nous avons obtenu l'Agrément Ministériel. Notre vie de club s'appuie sur une démarche citoyenne et démocratique. Nos cadres sont performants et reconnus à tous les niveaux

            En préservant une petite partie des créneaux dont le Judo avait l'usage en 1987, la Municipalité a répondu d'une manière positive aux souhaits des judokas et de leur organisme de tutelle.

            Mais comment va-t'elle pouvoir maintenant aider l'NERJ dans la situation actuelle ?

            Nous sommes prêts, bien sûr,  à étudier toutes les opportunités...

A suivre...

JMO

Publié dans nerj-judo-rochelais

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