194- Entrainement à CHATELAILLON

Dimanche 1 juin 2008

194 - Entraînement à CHATELAILLON

Entraînement des adultes à Chatelaillon.

          Vendredi prochain, le 6 juin 2008, de 19h à 21h, les judokas adultes de l'NERJ se rendront au club de CHATELAILLON.

           Ce sera le dernier entraînement à l'extérieur, pour les élèves cadets-juniors-seniors de l'NERJ.

          Ce rendez-vous  est particulièrement important pour ces élèves qui souhaitent obtenir un grade supérieur.

          Le vendredi 20 juin (18h30-19h30), les résultats seront prononcés pour la fin de la saison 2007-2008, au Dojo Municipal rue Gambetta, lors de la clôture de la saison.

          Qui d'ici là, obtiendra  un grade supérieur ? Si ce n'est pas cette fois-ci, le prochain passage aura lieu un peu avant la Toussaint !

          Pour la ceinture marron, plusieurs élèves sont candidats : DEBARD Alexis, DEBARD Maxime, DAUPHIN Paul...
Pour la ceinture bleue : YVANEZ Claire, DAUPHIN Marie, PASQUIER Justine, LE SOMMER Dominique,..
Pour la ceinture verte, BENZERGA Samera,

          Faut-il cependant que certaines qualités de base soient bien acquises et révélées chaque jour par le comportement des candidats et de tous les judokas. Enumérons quelques unes de ces qualités, qui ne concernent pas seulement la connaissance et la pratique des techniques JUDO.

          La ponctualité est la première qualité d'un judoka. Hormis les cas de retard accidentels, ou habituels en raison d'heures de débauchée tardive, il faut arriver à l'heure.
Parmi "nos cas chroniques", l'effort de quelques uns, sur ce trimestre a été parfaitement perceptible et exemplaire.
La ponctualité concerne l'heure à laquelle le cours commence. Il ne suffit pas d'être à l'heure dans la salle, ou dans le vestiaire, mais bel et bien d'être sur le tapis en judogi avant le début du cours.

          La politesse, liée à la ponctualité, se traduit par une arrivée discrète. L'arrivée tonitruante dans la salle, de quelques uns, dénote un manque de délicatesse notoire. On ne doit pas déranger l'activité du cours aussi bien pendant le cérémonial, que dans le déroulement du cours. C'est impératif.
La politesse au cours des adultes n'est pas la qualité  majeure. Il y a fort à faire. Les discussions personnelles qui ralentissent le travail, ou qui font attendre le Professeur pour une explication, dénotent un manque sérieux de respect, et une absence de délicatesse. De même, se soustraire au cours de son propre chef, et quitter le tapis pour aller parler en dehors est irrespectueux. L'autorisation du Professeur doit être sollicitée. De même quitter le tapis pour se rendre au vestiaire ou aux toilettes, sans en avertir le Professeur, est irrévérencieux.

         Heureusement, dans la plupart des dojos, les ceintures noires sont exemplaires. Sur tous les pays Européens ou Africains visités, les très nombreux gradés que j'ai pu y rencontrer, lors de stages nationaux ou internationaux, avaient "la politesse acquise". La discrétion d'un nombre infime de retardataires, montrait la gêne qu'ils pouvaient ressentir en rejoignant le cours. Mais cette éducation, si elle n'est pas donnée par les parents, doit être acquise par les judokas eux-mêmes. La réputation de la discipline du JUDO est en jeu.

          La sincérité impose à chacun d'être humble, de réaliser ses insuffisances et de lutter contre.
          Le JUDO est un effort permanent pour s'améliorer. Chacun le conduit à son niveau. Cet effort est dosé, réfléchi, précis. Il doit-être efficace. Il faut :
     * être respectueux
     * affronter rationnellement le travail, 
     * étudier sérieusement les techniques
     * chuter souvent
     * ne pas négliger le randori souple,
     * s'obliger à l'esprit d'attaque,
     * participer aux rencontres amicales,
     * et, à partir de la ceinture verte, participer à une ou deux compétitions dans l'année.

          Ces qualités ne s'acquièrent pas du jour au lendemain, et parfois, c'est sur les années que se mesure l'avancée.
          Quel que soit le niveau des judokas, débutants ou chevronnés, c'est l'évolution dans les progrés, et l'intelligence du comportement qui sont à prendre en compte.

          Deux judokas du groupe des adultes, sont actuellement (presque) exemplaires :

Frank DEBARD (nous faisons abstraction des fluctuations de sa ponctualité), et Dominique LE SOMMER dont l'application est remarquable.

A suivre...
JMO